Topic outline

  • التعريف بالمقياس


    المستوى: سنة أولى ماستر فلسفة عربية وإسلامية (السداسي الثاني)

    :01 وحدة التعليم: أفقية.

     المادة: لغة فرنسية. 

    المعامل:01

    الرصيد: 01

  • معلومات الاتصال


    الدكتور: بن رابح أحمد 

    قسم العلوم الاجتماعية. كلية العلوم الاجتماعية والانسانية. جامعة الجيلالي بونعامة خميس مليانة

     a.benrabah@univ-dbkm.dz :البريد الالكتروني

    أيام التواجد بالقسم: الأحد-الاربعاء الساعة: 09:00- 15:00 مكتب شعبة الفلسفة

  • Cours

  • Discussion

  • أهداف المقياس


    L'objectif de cours de " Français:t textes philosophiques" est double, d'une part l'enrichissement du vocabulaire philosophique en langue française des étudiants, et d'autre part on se basant sur textes qui se rapportent directement aux grands axes de la philosophie nous espérons mettre les étudiants en liaison directe avec les écrits des philosophes, ce qui permettra d'enrichir ses connaissances dans sa spécialité en général.
    Sur un autre volet les questions proposées relèvent en priorité de la méthodologie philosophique, c'est à dire que l'étudiant en affrontant ces textes et en répondant aux questions il saura quelle est l'essence même de la méthode philosophique. 

  • المكتسبات القبلية

  • خطة العمل


    1- Bien lire le texte.

      2- Consulter un dictionnaire pour connaitre le sens des mots incompris.

      3 - Faire une consultation entre étudiants sil le faut pour répondre aux questions posées avec précision. 


  • المقدمة العامة


  • Texte n° 1

     ( John Locke -- Traité de gouvernement civil    –chap. IX paragraphe 131)

                                                     

    131. Cependant, quoique ceux qui entrent dans une société, remettent l'égalité, la liberté, et le pouvoir qu'ils avaient dans l'état de nature, entre les mains de la société, afin que l'autorité législative en dispose de la manière qu'elle trouvera bon, et que le bien de la société requerra[1]; ces gens-là, néanmoins, en remettant ainsi leurs privilèges naturels[2], n'ayant d'autre intention[3] que de pouvoir mieux conserver leurs personnes, leurs libertés, leurs propriétés (car, enfin, on ne saurait supposer que des créatures raisonnables changent leur condition, dans l'intention d'en avoir une plus mauvaise), le pouvoir de la société ou de l'autorité législative établie par eux, ne peut jamais être supposé devoir s'étendre plus loin que le bien public ne le demande. Ce pouvoir doit se réduire à mettre en sûreté et à conserver les propriétés de chacun, en remédiant aux trois défauts, qui rendaient l'état de nature si dangereux et si incommode[4]. Ainsi, qui que ce soit qui a le pouvoir législatif ou souverain d'une communauté, est obligé de gouverner suivant les lois établies et connues du peuple, non par des décrets arbitraires[5] et formés sur-le-champ; d'employer les forces de la communauté[6]


    [1] يستلزمه أو يفرضه

    [2] حقوقهم الطبيعية

    [3] القصد

    [4] غير ملائم

    [5]قوانين تسلطية

    [6]قوات الأمن

     



  • Texte n° 2:

    Texte n° 2:           

    "Le savant complet est celui qui embrasse à la fois la théorie et la pratique expérimentale.

     

    1°) il constate un fait ; 2°) à propos de ce fait, une idée naît dans son esprit ; 3°) en vue de cette idée, il raisonne, institue une expérience, en imagine et en réalise les conditions matérielles. 4°) de cette expérience résultent de nouveaux phénomènes qu'il faut observer, et ainsi de suite. L'esprit du savant se trouve en quelque sorte toujours placé entre deux observations : l'une qui sert de point de départ au raisonnement, et l'autre qui lui sert de conclusion.

          Pour être plus clair, je me suis efforcé de séparer les diverses opérations du raisonnement expérimental. Mais quand tout cela se passe à la fois dans la tête d'un savant qui se livre à l'investigation dans une science aussi confuse que l'est encore la médecine, alors il y a un enchevêtrement tel, entre ce qui résulte de l'observation et ce qui appartient à l'expérience, qu'il serait impossible et d'ailleurs inutile de vouloir analyser dans leur mélange inextricable chacun de ces termes. Il suffira de retenir en principe que l'idée a priori, ou mieux, l'hypothèse, est le stimulus  de l'expérience, et qu'on doit s'y laisser aller librement, pourvu qu'on observe les résultats de l'expérience d'une manière rigoureuse et complète. Si l'hypothèse ne se vérifie pas et disparaît, les faits qu'elle aura servi à trouver resteront néanmoins acquis comme des matériaux inébranlables de la science."

     

    Claude Bernard Introduction à l'Etude de la Médecine expérimentale, 1865.

     


  • Texte n° 03

    Texte n° 03

    Lire bien le texte et répondre aux questions.

    1-        SI l'on demande à quoi sert la philosophie, la première réponse qui vient à l'esprit est : à rien ! Ce n'est pas forcément une manière de la condamner. Plusieurs philosophes vous diront que cette absence d'utilité la rend au contraire infiniment précieuse dans un monde où tout sert à quelque chose. « L'utile est toujours laid », disait Théophile Gautier, et certains auront tendance à penser que la philosophie est d'autant plus belle qu'elle est inutile. Telle n'est pas ma pensée. (...)

    2-       Il est vrai qu'il y a des tas de choses tout à fait estimables qui ne servent à rien. La musique, l'amour, le plaisir, en un sens, ne servent à rien. Et le bonheur, à quoi sert-il ? A rien, bien sûr ! Cela n'empêche pourtant pas que l'on fasse de la musique, que l'on fasse l'amour, ou que l'on tente d'être heureux... Mais c'est qu'on recherche le plaisir, l'amour ou le bonheur pour eux-mêmes : l'agrément qu'il y a à jouir, à aimer, à être heureux se suffit à lui-même. Est-ce le cas de philosophie ?

    3-      Soyons franc : elle frappe par sa difficulté plutôt que par son agrément. Elle est fatigante, ennuyeuse, angoissante parfois. À tel point que si, vraiment, elle ne servait à rien, on en déconseillerait la tentative à tout un chacun. Plutôt qu'un plaisir ou un art, la philosophie est d'abord un travail. Elle n'est pas que cela. Mais je crois qu'elle est avant tout un travail, avec tout ce que le travail a de pénible et souvent d'ingrat. Comme tout travail doit servir à quelque chose, la question devient : à quoi sert la philosophie ? A-t-elle un enjeu pratique ? Je crois que oui. La philosophie sert à vivre, simplement. Son but est à mes yeux le bien-vivre ou le mieux-vivre, c'est-à-dire le bonheur, ou qui peut nous en rapprocher.

    4-      En faisant du bonheur le but de la philosophie, je m'appuie sur une tradition fort ancienne et multiforme, et d'abord sur la tradition grecque. J'en extrairais volontiers la belle définition de la philosophie que donnait Épicure, et qui va à l'encontre de l'opinion reçue selon laquelle on ne pourrait définir ce qu'est la philosophie. « La philosophie, disait Épicure, est une activité qui, par des discours et des raisonnements nous procure la vie heureuse. » J'aime tout, dans cette définition. Que la philosophie y soit une activité, et pas seulement une théorie. Qu'elle procède par discours et raisonnements, et pas seulement par intuitions et visions. Qu'elle tende au bonheur !

    -Sponville (André), Une éducation philosophique, 1989

     



  • الخاتمة

  • الاختبار النهائي


  • مراجع