Méthodes de dimensionnement
Le dimensionnement des colonnes ballastées est indissociable des caractéristiques du sol à traiter et du procédé de mise en œuvre. Les justifications à apporter dans la note de calculs se rapporteront dans le cas général aux deux critères suivants ( Aguado et al. 2011[1]) :
Charge admissible globale sur le sol amélioré après traitement et justification des différents types de fondations vis-à-vis de la rupture ;
Tassement absolu des divers éléments de structure au sein d'un même ouvrage, justification des tassements différentiels au sein de la structure ou entre structure et dallage, en fonction des tolérances admissibles propres à chaque ouvrage et des règlements en vigueur.
Lorsque d'autres actions sont recherchées, la justification de ces effets doit être alors produite :
Dans le cas de la liquéfaction des sols, il convient de démontrer que les colonnes ont réduit ce risque ;
Si l'effet drainant est recherché pour accélérer la consolidation, un calcul du temps de consolidation est établi ;
Dans le cas de la stabilisation de talus, le calcul porte sur la sécurité obtenue vis-à-vis des glissements circulaires.
Les valeurs usuelles des paramètres autres que géométriques, et entrant dans les calculs, sont les suivantes (Tableau I.2).

Remarque :
Des valeurs différentes, supérieures ou inférieures, sont possibles mais devront être justifiées par des essais appropriés.
Parmi les méthodes de calcul, on citera celles de ( Hartwingsen 2012[2]) ( Algérie équipement n°35, 2002[3]) :
Approche de Thorburn (1975) ;
Approche de Greenwood (1970) ;
Approche de Priebé (1976) ;
Approche de Balaam et Booker (1985).
Approche de Bouassida et Hahdri