Types d'écloserie
Quelle que soit l'espèce, les écloseries sont généralement basées à terre pour un contrôle maximum de toute l'activité. Deux systèmes sont couramment utilisés: extensif et intensif.
Les écloseries extensif
Les œufs ou les larves sont introduits dans de grands bassins (mésocosmes[1]) (5 à 50 m3) avec une production de plancton naturel et un flux d'eau réduit. Les larves grandissent en se nourrissant de plancton. Ce système demande un faible niveau de maintenance , mais produit un nombre assez faible de juvéniles et se contrôle difficilement. Ses variantes consistent à enrichir les mésocosmes[1] ensemencés avec du plancton de culture ou par addition continuelle de plancton.
Les écloseries intensives sont plus communément utilisées par les grandes compagnies. Elles sont plus facilement contrôlées, à un haut niveau de maintenance, avec des larves élevées en grande densité dans des bacs (1 à 3 m3 ). La première nourriture des alevins, souvent des espèces planctoniques (par ex. des rotifères et des Artemia), doit également être élevée, ainsi que la propre nourriture de celle-ci, planctonique elle aussi (en général des monocultures de micro-algues, par ex. de Chlorella). Les alevins sont amenés à se nourrir d'aliments secs dès que possible. L'élevage de juvéniles jusqu'à une taille commerciale peut se faire aussi longtemps qu'il existe une source d'eau propre avec un pompage et un système d'aération associés.
Méthodologie de la production de larves en hapas
Un hapa est une clôture rectangulaire ou carrée de filets employée pour tenir des poissons pour différents buts. Les hapas sont habituellement faits en nylon fin, en plastique, en moustiquaire transparente. Ils sont très faciles à gérer parce que les larves ne peuvent pas s'échapper et la capture est beaucoup plus facile. [2]
Un hapa mesurant 3 m de long, 3 m de large, et 1,5 m de profondeur est la dimension la plus courante. Ils sont généralement installés dans les étangs, les lacs, ou aux bords du long du fleuve avec un courant faible.[2]


D'après la figure ci -dessous, il existe trois systèmes de reproduction en hapa et en cage[3]
Dans le figure (a), les poissons et les géniteurs dans la même cage.[3]
[3]Dans le figure (b), double cage avec cage centrale à géniteur, les géniteurs sont confinés dans une chambre interne délimitée par des filets à mailles de 30 mm, de telle sorte que les alevins puissent aisément se main tenir dans la chambre externe (à mailles de 1-3 mm) au fur et à mesure qu'ils sont produits.
Dans le figure (c), les géniteurs maintenus dans une moitié de l'enceinte.
Remarque :
De nombreux facteurs peuvent intervenir de façon significative sur la production des alevins de poisson en hapas, à savoir: l'âge et la taille des géniteurs, la densité de stockage, le rapport des sexes des géniteurs, la fréquence de récolte des larves et de remplacement des adultes, la forme et la taille des hapas et enfin l'alimentation des adultes et des alevins.
Méthodologie de la production de larves en cages
Les cages sont généralement constituées d'un cadre de soutien rigide fait de bois ou de métal équipé d'un filet synthétique délimitant un volume d'eau et équipé d'un système de flottaison attaché au niveau du cadre de surface ou supporté par des montants enfoncés dans les lacs ou cours d'eau à faible profondeur. [3]
