3. Les circuits programmables PLD (Programmble Logic Device)
Définition :
Nom générique donné à l'ensemble des circuits monolithiques formés de cellules logiques (comportant des fusibles, des antis fusibles ou de la mémoire) qui peuvent être programmés
et parfois reprogrammés par l'utilisateur. Il existe trois principaux circuits programmables :
SPLD (Simple PLD)
Les Simple Programmable Logic Device sont des circuits programmables élémentaires, constitué d'un ensemble de portes « ET » sur lesquelles viennent se connecter les variables d'entrée et leurs compléments. Ainsi qu'un ensemble de portes « OU » sur lesquelles les sorties des opérateurs « ET » sont connectées les variables d'entrée. Comme le montre la figure suivante :
Complément :
Il existe trois type des SPLD :
PAL (Programmable Array Logic) : réseaux logiques programmables
Développés au début des années 70 par MMI (ex-AMD).
La programmation se fait par destruction de fusibles.
Aucun fusible n'est grillé à l'achat de la PAL 1[2][1]
Remarque : Les fonctions ET sont programmables
GAL (Généric Array Logic)
L'inconvénient majeur des PAL est qu'ils ne sont programmables qu'une seule fois. Ce qui a ramené la firme LATTICE a pensé de remplacer les fusibles irréversibles des PAL par des transistors MOS FET qui peuvent être régénérés. Ceci a donné naissance aux GAL « Réseau Logique Générique ». Ces circuits peuvent donc être reprogrammés à volonté, la figure 7 présente une implémentation d'un circuit GAL.
Les PLA (Programmable Logic Arrays)
Les PLA diffèrent des appareils logiques programmables (PAL et GAL) dans la mesure où les fonctions de porte ET et OU sont programmables.
Le tableau suivant va récapituler les trois technologies des circuits SPLD
