Pollution par les rejets fécaux et urinaires
Les rejets les plus nocifs pour l'environnement sont les substances organiques en suspension et les déchets azotés ou phosphorés solubles.
Les substances organiques en suspension proviennent des composants non digérés, et principalement des amidons crus et des composés cellulosiques ou fibres.
L'azote dissous provient à la fois de l'urine et des excrétions branchiales et des protéines fécales qui sont rapidement transformées par les bactéries aquatiques. Pour réduire les rejets fécaux, il n'existe qu'un moyen, augmenter la digestibilité de l'azote, c-à-d choisir des sources de protéines très digestibles.
Les rejets les plus nocifs pour l'environnement sont les substances organiques en suspension et les déchets azotés ou phosphorés solubles.
Les substances organiques en suspension proviennent des composants non digérés, et principalement des amidons crus et des composés cellulosiques ou fibres.
L'azote dissous provient à la fois de l'urine et des excrétions branchiales et des protéines fécales qui sont rapidement transformées par les bactéries aquatiques. Pour réduire les rejets fécaux, il n'existe qu'un moyen, augmenter la digestibilité de l'azote, c-à-d choisir des sources de protéines très digestibles.
Les farines de poisson constituent la principale source de protéines digestibles et leur qualité a encore été améliorée par les fabricants, qui ont optimisé les moyens de séchage.
Les farines LT (Low temperature) constituent de nos jours les meilleurs produits disponibles de ce point de vue. Pour minimiser la part d'azote excrétée par les reins et les branchies, c-à-d digérée mais utilisée à des fins énergétiques et non retenue sous forme de protéines corporelles, plusieurs voies sont possibles.
On peut chercher à améliorer la valeur biologique par optimisation de l'équilibre des AA essentiels (et les farines de poisson sont, à ce point de vue aiss, excellentes); on peut aussi augmenter l'apport énergétique, ou encore réduire la ration jusqu'à une valeur limite.
C'est pourquoi, dans le cas des salmonidés du moins, les aliments dits peu polluants sont relativement pauvres en protéines, très bien équilibrés, mais riches, voire très riches en huile (quelquefois plus de 30%).
Ils doivent être rationnés de façon stricte sous peine de perdre leur intérêt « antipollution » et surtout entraîner un engraissement excessif de la chair. Notons que ces aliments très concentrés permettent aussi d'obtenir d'excellents indices de consommation.
Les rejets phosphorés sont une autre source de détérioration du milieu par la fertilisation inopportune qu'ils provoquent.
L'apport alimentaire est presque toujours en large excès, du moins quand on a recours aux farines animales.
On réduit les rejets phosphorés, comme les rejets azotés, en augmentant les huiles au détriment des farines de poisson et en choisissant des farines spéciales pauvres en centres.